Notre périple a commencé à Strabourg par un bus à destination de Frankfurt. J’en profite au passage pour encore remercier @Wormz qui nous avait gentiment conduit à la gare ce matin là. Le départ s’est fait dans la joie et la bonne humeur, sans toute fois vraiment réaliser qu’on serait au japon dans une quinzaine d’heures. Notre projet avait été trop souvent reporté jusqu’à présent.
Après une demi heure de bus, il était temps de couper la connexion data de mon téléphone pour les 3 semaines à venir. Dernier poke et dernier tweet, Owari1 ! Le trajet s’est déroulé sans encombre et nous somme arrivés pile poile à l’heure (rigueur allemande oblige). Le personnel de l’aéroport était souriant et les douaniers faisaient la geule, rien de neuf sous le soleil...
Une voix japonaise nous a fait lever les yeux d’un épisode de Misftis qu’on se regardait sur mon portable. Les sièges d’attente de notre porte d’embarquement étaient intégralement occupés par des japonais. Il fallait croire qu’on n’est pas les seuls à profiter des tarifs de la Lufthansa pour le Japon. Les hôtesses passeront pour l’ensemble de voyage les annonces en allemand, en japonais et en anglais.
Ca bavardait partout en japonais pour notre plus grand plaisir. Quoi de mieux pour se mettre dans le bain que de distribuer quelques Sumimasen2 et de répondre à M. Tanaka – un des steaward – dans sa langue. Un petit regret cependant, le balai habituel des hôtesses de l’air sur les consignes de sécurités est maintenant remplacé par une vidéo avec des personnages en 3D inexpressifs et mal animés. Et oui ma brave dame... tout fout le camp.
Leurs trucs qu’on a appris sur les japonais en avion sont les suivants : ils ont tous enlevés leur chaussure dès le décollage et ils ont tous évités le repas japonais pour se rabattre sur du goulasch.
Après 11 heures de vols, nous sommes arrivés éreintés à l’aéroport d’Osaka qui à la particularité d’avoir été construit sur une île artificielle. L’atterrissage était d’ailleurs vraiment impressionnant. On avait le sentiment d’être sur le point d’amerrir jusqu’au dernier moment, et comme l’île n’est pas beaucoup plus longue que la piste d’atterrissage le freinage était plutôt brutal.
Yatta3 ! Quelques formalités administratives plus tard (non, on n’est pas des terroristes et on n’a pas de grenades ni de cocaïne dans notre valise), on s’est retrouvé dans le hall d’arrivée de l’aéroport d’Osaka. Le premier truc qu’on a fait on posant les pieds sur le sol japonais ? On s’est acheté une bouteille de thé glacé et on est allé aux toilettes :). La suite du programme consistait à trouver comment prendre le shinkansen (sorte de TGV) jusqu’à Tokyo.
Je vois que vous avez voler avec le meilleur. (Je dis ça même pas par ce que je suis allemande mais parceque une étude a dit que c'est la Lufthanser était le top du top :) )
Bonne aventure!
Du goulach.... ah ouais