Pour bien commencer la journée et parce que qu'il était déjà midi passé en arrivant dans le bon quartier, nous sommes allés dans un combini (Petit super marché ouvert 24h/24h) pour acheter un petit truc à manger. Nous avons prit des croquettes de pommes de terre et avons mangé sur le pouce dans la rue. Puis nous nous sommes dirigés vers le musée.

Il faut savoir qu'au Japon, un musée n'est pas juste un musée. Je m'explique. Au japon, les grands centres commerciaux ou les grands hôtels, on très souvent un petit musée à l'intérieur. Et contrairement à ce qu'on pourrait croire de prime abord, ce ne sont pas de petit musée sans intérêt car il ont toujours au moins une pièce d'exception, du type un Monet, un Piccaso...

 

Notre musée était donc dans un grand hôtel de luxe et c'était le dernier jour d'une exposition exceptionnelle rassemblant des œuvres de Hokusai et de Rivière.

 

L'exposition avait pour thématique les 36 vues du Mont Fuji (Ou Fuji-san* comme on dit en japonais) du très célèbre peintre japonais Hokusai et les 36 vues de la tour Eiffel du peintre français Rivières. Rivières fit ses 36 vues de la tour Eiffel en hommage à Hokusai. C'était vraiment intéressant de voir toutes ces estampes.

Hokusai est un peintre japonais de fin 17ème-début 18ème, qui est célèbre pour ses estampes.

 

Henri Rivière est un artiste du 18ème qui à notamment travaillé au chat noir qui faisait de l'estampe, de l'aquarelle et de la gravure sur bois.

 

Voici une petite critique des œuvres de Hokusai et de Rivières exposées.

Le parallèle des deux vues d'un « monument » était très intéressant d'autant plus qu'ils mettaient dans le musée des explications pour monter de quelles œuvres s'est inspiré Rivière pour faire ses estampes.

Au musée, les japonais étaient très friands des estampes de Rivières alors que pour ma part en tant que « estampes d'inspiration japonaise » elle m'ont déçu. Je m'explique, ses créations manquent de finesses et ont une certaine rigidité, tout en ayant un souci de « Naturalisme ». En effet il n'arrive pas à faire la synthèse des éléments à mettre en valeur ou non comme chez Hokusai. Et j'ai comprit pourquoi, il se servait de photos pour faire ses estampes. En fait il redessinait trait pour trait à partir de photos. Je pense que c'est une erreur, car au final sont travail ressemble à de la BD ou de l'illustration, mais pas de l'estampe japonaise. Je ne dis pas que son travail est mauvais, mais simplement que le comparer à de l'estampes japonaise comme c'était présenté dans le cadre de l'exposition était une erreur. C'est un très bon illustrateur, mais ses travaux manquent de « L'esprit japonais » à mon goût.

Concernant Hokusai, son travail est plus fin mais est très inégale. Ayant d'un part des estampes très fine avec un équilibre de composition parfait et d'autre part des estampes que je trouve beaucoup plus brouillon. Mais ce qui m'a fait plaisir c'est de voir une estampe original d'époque de la très célèbre vague ! Et cela m'a réellement beaucoup ému.

 

* Ne dites surtout pas fuji-yama ! C'est que les étrangers qui utilisent ce terme ! Ce n'est pas du japonais.